A l'est, l'orphelinat de Katana
Katana est située dans la province du Sud-Kivu, au nord-est de la RDC, non loin de la grande ville de Bukavu, et à 100 km de Goma. Cette région est le siège de drames à répétition : conflits permanents avec une barbarie extrême, catastrophes naturelles.
Sœur Joséphine et quelques autres religieuses, aidées de bénévoles, s'occupent d'un orphelinat accueillant actuellement 41 enfants en son sein et veillent sur 12 enfants vivant dans des familles d'accueil.
Mais les orphelins réclamant de l'aide sont de plus en plus nombreux, survivant dans des conditions plus que précaires dans des camps de fortune, non loin de l'orphelinat. Avec la reprise de la guerre, les enfants abandonnés sont innombrables et leurs besoins sont immenses.
Le budget de l'orphelinat est très faible et pour pouvoir améliorer la vie quotidienne des orphelins pris en charge et secourir les enfants des camps, leur permettre de survivre, notre aide financière est indispensable, vitale.
Action suivie par Bernadette Humbert


A l'ouest, le centre Kankala
A Kananga, ville au centre du Congo RDC, les différentes guerres sont à l’origine d’une grande pauvreté et de violences. Pour ces raisons beaucoup d’enfants traumatisés échouent dans la rue. En 1978, suite à un incident provoqué par des enfants des rues au grand marché de Kananga, la population locale les pourchasse.
Un certain nombre de volontaires de l’organisation 'Compagnons Bâtisseurs', dont Appie van Wees, ont décidé de passer à l’action. Recueillir, soigner et héberger ces enfants furent leurs premiers soucis. Mais le voisinage n’accepte pas cette situation et réagit agressivement. Le père Jorissen, ex-aumônier, décide alors de leur procurer un site, à 12 km de la ville. Dans cet espace, loin de leur milieu ces enfants en détresse vivent libres, pour essayer de reconstruire leur avenir. C’est ainsi que le « Centre de Réinsertion Sociale Kankala » en sigle 'CRSK' a vu le jour, il y a 45 ans.
En dehors de l’hébergement et des soins, beaucoup d’importance est accordée à la scolarisation et ensuite à la réinsertion en famille et en société :
Le Milieu Ouvert (MEOR) s’occupe du premier accueil, des enquêtes à mener et coordonne la réinsertion familiale ou sociale de tous les enfants.
Le milieu fermé se charge d’un hébergement de plus longue durée, pour les 87 garçons au village des jeunes Kankala, pour les 48 filles à la maison des filles à Kananga 2.
Plus d’infos sur leur site : https://www.vriendenvankankala.com/
Action suivie par Sabine Vandamme